Thierry Courtesole, membre du Harpon Club Agathois.

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parGuillaume Eugene

Je pêche depuis mes 14 ans, ancien spécialiste  du loup à l’agachon avec une préférence pour l’eau sale. Compétiteur assidu depuis 1986, j’ai effectué de nombreux voyages axés sur la chasse : Espagne, Baléares, Antilles, Maroc, Tahiti. A part les compétitions où j’éprouve un réel plaisir, je préfère pécher à la canne désormais. J’ai été pêcheur professionnel en apnée de 78 à 2005 sur l’étang de Thau.

Oncle du champion Sylvain Pioch. Père (mentor et pilote) de Yannick (qualifié pour le prochain national)

Palmarès : 
Champion régional double 1998 2005
Vice champion régional double 2007

4ième au national en double en 1998

Deuxième sar d’argent 1999
Deuxième  coupe d’Antibes1999 
Deuxième Ivara 2016
Troisième coupe de France 1999

Thierry, récemment, avec un Bonefish à Marie-Galante

Une Histoire originale :

Une de mes préférée  car elle finit bien. J’étais sur l’étang de Thau en compagnie de  mon matelot de  l’époque,  Antoine  Etcheguren. Pour  changer de la routine des palourdes, j’avais mis ce jour-là sur la pêche des huîtres plates abondantes à l’époque. Avec pour seule arme, un salabre, et nos mains, nous faisions des apnées répétées dans 4m d’eau à la recherche de ces bivalves appréciées. Un cri me sort de mes pensées. Antoine me fait signe d’approcher et quand, je le rejoins, il me montre un superbe loup d environ 5kg qui nous observe d’un œil inquisiteur. Je plonge vers lui et il s’éloigne doucement. Je remonte et il revient sous mes palmes. Après avoir fait  quelques palourdes, de la surface je laisse tomber la chair d’une palourde et il se précipite pour gober ce joli bonbon blanc. A la deuxième, il monte de 2m et à la troisième il s’enhardit et l’aspire près de mes doigts. Je plonge vers ce téméraire, il descend tranquille et quand j arrive à son niveau, il démarre lentement. Je tente une caresse et il me laisse faire sans grand émoi. L’instinct de prédation reprend le dessus. Le hic c’est que je n’ai pas de fusil. Je balise l’endroit et nous faisons le tour des bateaux des copains ancrés plus loin à la recherche d’une arbalète salvatrice mais personne n’a le précieux objet.

Nous revenons à la bouée et dès notre immersion le poisson est toujours là, débonnaire et offert. Il est temps de penser au boulot. Il m’accompagnera jusqu’à la fin de la journée. Finalement par la force des choses je lui ai laissé la vie et lui en contrepartie m’a offert ce merveilleux souvenir.

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